Djouba – Sud Soudan 02

MealEspoirs - Galerie - Djouba au Sud-Soudan

Une guerre civile sans précédent a poussé le Sud Soudan à se rapprocher de l’effondrement.

A cause des combats sanglants, la nourriture est devenue une denrée rare. Les populations fuient leurs maisons pour trouver un endroit plus sûr pour y vivre.

Pour beaucoup c’est Djouba – la capitale du pays.

Le Soudan du sud est le pays le plus jeune au monde, et pourtant, il a connu un conflit durant la majeure partie de son existence. Né en 2011, le pays s’est désintégré en guerre civile en décembre 2013, un conflit dévastateur ayant poussé une nation qui avait tant d’espoir dans le chaos.

Une famine a été déclarée ans deux parties du pays en 2017. Les niveaux de malnutrition battent des records. 7,1 millions de personnes, plus de la moitié de la population, font face à une nécessité extrême.

Presque 2,5 millions de personnes ont quitté leurs terres et maison pour aller s’installer autre part. Une foule de réfugiés fuient vers la République Démocratique du Congo, l’Ethiopie, le Ouganda, Soudan et le Kenya.

Plus d’un million de soudanais du sud se trouvent au Ouganda, le plus grand nombre de personnes dans le camps de réfugiés “Bidi Bidi” du nord.
Ce sont ces personnes ayant cherché à s’échapper de la violence, des luttes, de la mort et de la destruction.

L’accès à la nourriture, aux soins médicaux et à l’eau potable est très limité. Une économie en désordre complet, combinée à une inflation déchaînée sont parmi les principaux facteurs ayant engendré la famine. La plupart des individus ne disposant que d’une poignée de nourriture par jour.

Des attaques brutales et sans pitié sur des civils ont été documentées. Les femmes et les enfants sont particulièrement exposés. Des violences sexuelles sont utilisées en tant qu’arme de guerre.

La majorité des femmes et filles ont été violées, souvent en réunion. Les enfants et les personnes âgées sont tués cruellement. Les garçons subissent des pressions pour rejoindre les groupes armés ou l’armée. Les hommes sont trop fréquemment forcés de se battre, et sont abattus s’ils refusent.

Les occupants des camps de réfugiés sont principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées. Leur histoire est souvent la même : destruction de leurs maisons, le pillage de leurs élevage et assassinat de proches.

De nombreux enfants ont été séparés de leurs familles en s’évadant de leur maison. À Djouba, si les enfants ne trouvent pas de place dans les camps, ils sont livrés à eux mêmes. Ils se retrouvent seuls et effrayés. Ils vivent dans la rue, les bidonvilles et les cimetières. Trop d’enfants sont abusés. Pour beaucoup d’entre eux, ces exactions sont devenues synonymes de leur nation.